Mais d'où viennent ces petites (mauvaises) odeurs ?

Deux types de glandes sudoripares rentrent en jeu dans le processus de la transpiration : les eccrines et les apocrines.

  • Réparties sur toute la surface du corps, les glandes eccrines prédominent au niveau des aisselles, des paumes et de la plante des pieds. Elles assurent la thermorégulation en libérant une transpiration sans odeur, composée d'eau, d'urée, d'acide lactique et de sel.
  • Moins nombreuses que les eccrines, les glandes apocrines sont situées presque exclusivement au niveau des aisselles. Là-même où les bactéries qui composent la flore cutanée se développent facilement car le milieu y est chaud et humide. La transpiration issue des glandes apocrines est constituée de lipides, de protéines et d'hormones. Les bactéries s'en nourrissent et leur dégradation est à l'origine d'odeurs désagréables.

Quand cela devient gênant

En dehors de toute maladie, les variations physiologiques entre les individus les rendent inégaux face au volume de leur transpiration qui peut devenir important voire gênant. La transpiration dépend du nombre de glandes sudoripares mais aussi du degré d'acidité cutanée, de l'influence hormonale.

Elle est bien sûr sensible aux changements de température, à l'effort physique, à l'alimentation... Sans oublier les réactions personnelles aux émotions et au stress, car la sécrétion des glandes sudoripares dépend directement de l'hypothalamus.

Lorsque la transpiration est vraiment excessive, on parle d'hyperhidrose (mains toujours moites, voire ruisselantes). Il est alors conseillé de consulter un dermatologue afin de mettre en place un traitement médical approprié.

  • Publié: 11/11/2013 13:14
  • Par Mark Andris
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